Bienvenue sur le site de Jean Caille
   (1913-2016)

Dédié à tous les prisonniers de guerre 

 

 

 

Les thèmes abordés et les lieux de l’action

Le livre aborde deux parties assez distinctes mais complémentaires. Même si c’est le contexte de la seconde guerre mondiale qui prime, dans un premier temps, Jean évoque son enfance à Saint-Cyr-sous-Dourdan et comment l'homme qu'il est devenu s'est construit. Son témoignage donne un aperçu de la vie dans le monde rural pendant le premier tiers du XXème siècle. Parmi les sujets abordés, il y a l'amour de la terre, l’enfance, la famille, le travail, la passion du cyclisme et l'éveil de la sensualité ; Jean livre également ses déceptions, ses hésitations et ses révoltes de jeune adulte...


Puis, c’est enfin sur fond de seconde guerre mondiale que se situe l’action de la seconde partie du roman. Peu de temps après son mariage,  Jean a enfin trouvé sa voie à Dourdan où il habite désormais. Il a même déjà un enfant et Léa en attend un deuxième quand il est mobilisé pour la seconde guerre mondiale, comme le fut avant lui son frère en 1914.

Après un départ reporté, Jean retrouve son régiment, le 151ème RI de Metz, stationné à Creutzwald. Il va occuper le poste de chauffeur du Commandant du 2ème Bataillon, Henri Bertrand dont il  intègre ainsi "la garde rapprochée"  et auquel  il vouera une grande admiration.

Voici le site de l'association du 15-1

 

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Devise du 151ème RI

                                                                                                                                               Le 151ème RI sources : Association  15.1 juin 1940


Sa position au poste de commandement lui permet d'être un observateur de premier plan.

La voiture du commandant Bertrand

Jean Caille debout à gauche, à droite le capitaine Apiéto

 

Il suit donc (d'un œil critique) l'avancée de la guerre, les tergiversations et les ordres étonnants émanant du Haut commandement. Très vite, les incohérences additionnées au manque d'équipement très net des hommes de troupe ne lui laissent aucune illusion : il n'y a pas de plan établi et les soldats français courent à la catastrophe ! Nous suivrons donc la progression du 151ème régiment d’Infanterie, en Lorraine et à Metz notamment, à Lauterbach en Allemagne, puis dans l’Aisne aux abords de Neufchâtel où sera livrée la bataille à laquelle le 151ème RI a pris part.

Le livre d'or du 2ème bataillon du 151ème RI            Pont de neufchâtel que Jean contribua à faire sauter                                Le pont reconstruit

                                                                 

                                                                                                       sources : Association  15.1 juin 1940

Jean vivra ensuite la débâcle avec quelques survivants autour du Commandant Bertrand.


Leur marche les conduira aux abords de Reims, à Châlons-en-Champagne (anciennement Châlons-sur-Marne), Fère Champenoise et dans l’aube vers Troyes et Arcis-sur-Aube.

 Le lieutenant Hornus                                      REIMS                                                                      Châlons-sur-Marne                                                                                Arcis-sur-Aube

sources : Association  15.1 juin 1940                                     

             

                                                                                                Le commandant Bertrand à gauche

 

Mais, au final, il sera fait prisonnier par des Allemands dont la forme et l'équipement tranchent singulièrement avec l'état de lassitude et de délabrement moral de leurs captifs.

Au terme d'une nouvelle marche épuisante à travers la France sous la garde des soldats allemands, il sera interné au Fronstalag de Doullens avant d'être transféré dans une ferme pour travailler aux moissons aux abords d'Ailly-le-Haut-Clocher dans la Somme. Fin décembre 1940, son nouveau statut de prisonnier de guerre le conduira, comme des milliers d'autres que lui, en Autriche.

    

Il embarque alors dans les wagons à bestiaux et intègre le stalag XVIIA de Kaisersteinbruch, puis celui de Wolfsberg, le XVIIIA. Son Kommando sera affecté au camp de travail de Lavamünd, un lieu de désolation (et de mort pour qui y demeure plus de quelques mois.) De Kommando en Kommando, il finit par être envoyé dans une ferme à Völkermarkt (Château Noir), puis c’est comme travailleur libre qu’il sera employé dans l’épicerie centrale de Völkermarkt avant de repartir pour la France à la libération.

                                     Scènes d'embarquement à bord des trains                                                                       Völkermarkt    1945                                                                         Papiers travailleur libre

                           http://colonel.petre.resistance.marseille.over-blog.com/                                                                                                            https://www.imbild.tv

   

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